Le Championnat de France connait un beau succès, et ça on ne peut qu’en être ravi, mais il suscite des réflexions comme celles de cet article : les propos d’un trialiste recueilli lors de l’épreuve de Quinssaines dimanche dernier, à l’entrée d’une zone.
Notre trialiste roule donc le France, mais souhaite rester anonyme, vis à vis de ses partenaires.
Avant : Dans le passé le Championnat de France était scindé en deux compétitions, celle pour les EXPERT, S1 et S2 (avant l’apparition de la catégorie OPEN) et un autre, qui se disputait de façon séparée pour les jeunes et les féminines.
Il y a quelques années, face à la pénurie de pilotes, la Commission Trial de la FFM a pris la décision de regrouper les deux championnats en un seul.
Il y a ceux qui adhèrent totalement à ce regroupement (moi par exemple) car c’est la bonne occasion de réunir toute la famille du trial, et ceux qui sont opposés (comme Bruno CAMOZZI), pensant que le Championnat de France devrait être réservé à l’élite du trial tricolore.
Le fait est qu’aujourd’hui, depuis le début de la saison 2023, il y a eu carton plein à chaque épreuve, et que, selon le lieu du trial, comme ce fut le cas à Quinssaines (ceci n’est pas une critique), du fait du regroupement des zones sur un espace limité et au faible inter-zone, une grande partie de la course fut l’objet des longues attentes à l’entrée de zones : > 20 minutes.
C’est donc au cours d’une de ces attentes que ce trialiste m’a fait part de son avis, que je partage totalement.
Aujourd’hui pas moins de 13 catégories animent ce championnat avec un grand écart entre les ESPOIR 4 et les ÉLITE.
L’idée serait que la Commission Trial de la FFM se projette un peu afin d’imaginer les contours d’un Championnat de France un peu remodelé, un peu comme cela se fait par exemple en Italie et en Espagne, où il existe des manches où tous les pilotes sont réunis et d’autres pas.
Notre trialiste pense qu’il faut conserver la présence de toutes ces catégories sur toutes les manches du France, MAIS en adaptant l’organisation du schéma de course. Il suggère que les jeunes les TR3+ et les féminines des catégories TF1 & TF2 roulent le samedi après midi et les autres catégories le dimanche.
Cela nécessite une réorganisation qui cependant n’apparait pas comme infaisable !
On pourrait imaginer une organisation nouvelle sur ce modèle (simple suggestion) :
- Samedi matin : contrôles technique et administratif des catégories jeunes, TR3+ et féminines (TF1 & TF2) jusqu’à 13 h. Et dans le même temps possibilité pour toutes les catégories de reconnaitre les zones.
- 14 h / 14 h 30 : course pour les catégories jeunes, TR3+ et féminines citées. Pendant ce temps contrôles technique et administratif des autres catégories.
- Fin de course vers 17 h 30. Remise des prix à 18 h. De 17 h 30 à 19 h possibilité de reconnaissance des zones pour les pilotes du dimanche.
- Dimanche : course réservées aux catégories ÉLITE, TR1, TR2+ & TR2 avec les classements ESPOIR qui vont de paire.
Ainsi le dimanche la jeunesse pourrait être présente autour des zones pour encourager les pilotes en course mais aussi afin d’avoir le plaisir de les voir rouler.
La course pourrait débuter vers 10 h le matin afin de finir vers 16 h 30 ce qui permettrait à tous, et tout particulièrement celles et ceux qui viennent de loin (parfois très loin), de ne pas partir trop tard.
Ces quelques lignes ne sont qu’une piste de réflexion, mais sur cette base on pourrait imaginer créer une ou deux catégories de plus (course du samedi) qui pourraient s’appeler TR3 & TR4 et permettre ainsi à des pilotes de plus petits niveaux de se frotter à un véritable Championnat de France ! Cette proposition semble de nature à faire encore plus aimer le Championnat de France, de permettre la venue d’un peu plus de pilotes, ce qui est positif pour les clubs organisateurs, de fluidifier les compétitions en limitant les attentes et parfois le pointage de certaines zones par les pilotes ÉLITE pour cause de temps …
À l’approche du Congrès FFM 2023, ne serait-il pas judicieux que la Commission Trial de la FFM mette cette réflexion à l’ordre du jour ?
À suivre …