Le mal être du trial a fait une nouvelle victime en la personne de Miquel GELABERT, qui, malgré une saison 2022 honorable, n’a pas été reconduit chez GASGAS et n’a pas trouvé de guidon pour 2023.
Rien de bien nouveau pour notre sport où les espoirs éjectés par le système sont légions. Beaucoup ont pu se reconvertir sur l’enduro, plus porteur, mais cette annonce désolante de l’arrêt de Miquel GELABERT montre bien à quel point la FIM trial est en-dessous de tout.
Certes ce n’est pas de son fait si GASGAS n’a pas renouvelé le contrat le liant au #7 du TRIAL GP 2022, mais le jeune pilote paye, comme tant d’autres avant lui, l’addition d’une gestion désastreuse de notre sport.
Un sport sans image, sans réelle retombées médiatiques d’importances, un sport avec des règles stupides, non respectées en compétitions et très difficilement applicables, un sport où il n’y a pas d’argent, qui vit dans un véritable microcosme, un sport qui régresse régulièrement, un sport que les industriels doivent porter à bout de bras (ah passion quand tu nous tiens), un sport sans idée neuve, un sport qui renie sa modernité, un sport de plus en plus ignoré du plus grand nombre : bref un tel sport ne peut survivre dans notre monde d’aujourd’hui.
Certains sports ou certaines disciplines sportives on su renaitre de leurs cendres, se régénérer et surtout mettre un grand coup de balai devant leur propres portes afin de repartir avec des hommes et femmes neufs, porteurs de nouvelles idées.
Ce n’est pas le cas du trial !
Cet été nous avions publié un article dans lequel nous expliquions pourquoi la FIM devrait se séparer de Thierry MICHAUD (et de son équipe) car son action à la tête du trial mondial n’a fait que faire régresser celui-ci, dont le jet d’éponge de Miquel GELABERT n’est qu’un pendant.
Je le répète, ces propos ne s’en prennent pas à l’homme mais à l’homme dans sa fonction dont on ne peut que constater le cuisant échec à la tête du trial mondial.
La question désormais est de savoir si la trial a les moyens de perdre ses meilleurs espoirs les uns après les autres ? Certainement pas ! Ce dont le trial a besoin, tant en France qu’au niveau de la FIM, c’est de nouvelles personnes avec des idées neuves, une très forte propension à la communication, à la modernité, afin de revitaliser notre sport, lui redonner ses lettres de noblesse et le propulser à nouveau vers le plus grand nombre, ce qui permettra à notre élite de pourvoir s’exprimer et vivre de leur travail et leur talent.
Ce qui arrive à Miquel GELABERT est terrible, triste, profondément injuste et très mauvais pour le trial.
Nous lui adressons tout notre soutien, nos voeux de rebondir dans sa jeune vie et carrière et souhaitons de tout coeur qu’il puisse très vite nous revenir !
