Vous me direz, 2035 c’est pas demain et à ce jour la moto n’est pas concernée par l’obligation en Europe, à cette date, de ne plus proposer de véhicules neufs à moteurs thermiques, et c’est bien vrai. Il y a quelques jours MECATECNO a dévoilé l’existence de sa nouvelle trial électrique, digne descendante de celle vue sur le mondial il y a quelques années dans ce qui n’avait alors pas encore le label Championnat du Monde E-TRIAL.
Cependant on peut légitimement s’interroger sur qu’il en sera de nos motos et quelles seront les décisions prises par l’Union Européenne les concernant ?
ELECTRIC MOTION et maintenant MECATECNO ne sont-elles pas les entreprises qui aujourd’hui voient plus loin que le bout de nos pots d’échappement et avancent sur le futur de la moto alors que les autres, comme GASGAS qui vient de présenter son tout nouveau prototype, poursuivent dans le thermique ?
Et quand on constate les excellents résultats de Gaël CHATAGNO sur les quatre première manches du Championnat du Monde de Trial 2022, dans la catégorie TR2, certes résultats un peu en dents de scie (4, 13, 14, 8), mais dans une catégorie où il se confronte à un plateau de très haute qualité, on ne peut que constater l’efficacité de cette moto et sa place justifiée au plus haut niveau.
Les inconditionnels du moteur thermique vont rétorquer que Gaël c’est un sacré pilote … oui, c’est indéniable, mais il se frotte à des pilotes tout aussi forts que lui et pour la plupart juchés sur des 300 cc, ce qui, dans des manches comme celles d’Andorre, restent très avantagées.
ELECTRIC MOTION et Gaël CHATAGNO (et tous ceux qui ont roulé le mondial électrique), de même que Martin POCHEZ en Championnat de France, prouvent que si l’UE bascule la moto vers le non thermique, le trial pourra survivre et probablement se développer bien mieux qu’il ne le fait aujourd’hui.