Comme beaucoup d’autres sports, mais pas tous fort heureusement, le trial est un gros consommateur de bénévoles lors de l’organisation de ses compétitions, et ce quel que soit le niveau de celles-ci.
L’un des plus gros « hic » du trial, c’est surtout sur les épreuves de ligues où parfois, malheureusement, il y a davantage de bénévoles à l’oeuvre que de pilotes au départ de l’épreuve.
Depuis le début de l’année, et tout particulièrement accentué depuis le conflit armé en Ukraine, les coûts des matières premières et plus spécifiquement celui du pétrole, se sont envolés, ce qui fait qu’aujourd’hui, malgré un effort de l’État Français sur les taxes touchant les carburant, on atteint des prix de l’essence et du gasoil, stratosphériques.
Par nature, le bénévolat signifie que la personne qui s’engage ne perçoit pas de rémunération et même, la plupart du temps, pas ou très peu de dédommagement liés à ses frais de déplacement.
Avec des coût actuels pour justement se déplacer, on est en droit de se demander si cela va durer bien longtemps, car la plupart des bénévoles du trial ne sont pas des gens … très riches, et on risque d’atteindre les limites de ce qui leur est acceptable.
Il convient donc, à notre avis, à la FFM de se pencher sur cette situation dès maintenant, afin de trouver des possibles solutions en amont plutôt qu’un jour de constater la pénurie de bénévoles et de voir le trial en subir les effets …