Après une saison 2021 très satisfaisante pour la meilleure trialiste de France, comme nous l’avions abordé dans un article il y a environ un mois, pour 2022 c’est l’année des Challenges.
Mais avant de parler de 2022, petit retour en 2021 avec ses premiers tours de roues dans la catégories TRIAL GP WOMEN du Championnat du Monde de Trial, où la sudiste a plutôt bien géré cette entrée au milieu de de grands noms du trial féminin, tels que Laïa SANZ ou Emma BRISTOW.
Mais la concurrence était âpre, si on prend en compte Sandra GOMEZ, pilote de grande expérience, ou Berta ABELLAN qui a quand même battu Emma BRISTOW à deux reprises l’an dernier : lors de la première journée de la manche Espagnole et lors de la finale au Portugal.
Malgré cette pression notre jeune Française a su tirer son épingle d’un jeu difficile et a terminé la saison mondiale à la sixième place, derrière les pilotes citées et la Championne d’Europe 2021, la norvégienne Ingveig HAKONSEN.
Sur le Championnat de France 2021, elle a bien entendu empoché le titre Féminin, mais a aussi très bien figuré dans la catégorie S2 dans laquelle elle finit à une très honorable neuvième place au classement général final et bien entendu, première féminine.
Fin Novembre 2021 c’est le premier Challenge en vue de 2022 : le passage chez GASGAS … Ciao BETA … et les vidéos qu’elle a postées, tout au long de ces derniers mois, ont montré que la greffe Catalane avait bien prise !
On la retrouve donc à l’ouverture du Championnat de France 2022 à FRONTENAC, sur une épreuve jugée difficile, dans la catégorie OPEN : nouveau challenge.
En effet, si la jeune femme souhaite aller titiller les meilleures trialistes du monde, et même en l’absence très probable de Laïa SANZ sur le mondial cette année, entre Emma BRISTOW, Berta ABELLAN ou Ingveig HAKONSEN, il lui faudra jouer des coudes pour monter sur les podiums du mondial.
Ce choix donc de rouler en catégorie OPEN sur le Championnat de France est le bon car il ne peut que la tirer vers le haut et l’obliger à se surpasser afin d’atteindre ses objectifs sportifs.
Certes, ce fut très difficile pour elle à FRONTENAC, où ses 85 points la mettent en toute dernière position. Ces points sont à comparer de ceux de Berta ABELLAN, 49, qui termine à une superbe septième place, au milieu de pilotes masculins chevronnés pour la plupart de ceux qui furent classés avant elle.
Mais aussi avec les 9 petits pieds de Médéric DELANNOY qui a survolé la catégorie.
Faut-il pour autant que Naomi MONNIER s’inquiète ? Eh bien pas du tout. En effet, c’est toujours dans la difficulté et la douleur qu’on apprend le plus, et qu’on est amené par la suite à se surpasser.
Alors nul doute que cette saison de Championnat de France de Trial 2022 en OPEN sera âpre pour la jeune femme, mais il est certain qu’elle va en récolter les fruits car le talent et la persévérance sont bel et bien présents.
Voici deux courtes vidéos de Naomi à Frontenac …