Lors d’une récente réunion organisée par la FIM avec les pilotes qui ont couru le Championnat du Monde de Trial 2021, l’immense Championne qu’est Laia SANZ, aurait (emploie le conditionnel car je n’étais pas présent bien entendu, mais la source est sure), fait un plaidoyer contre le Non Stop dans les zones.
Après s’être détournée du trial pendant plusieurs années, Laia SANZ qui détient le record du nombre du nombre de titre de Championnat du Monde de Trial, est revenue sur le devant de la scène de notre sport cette année, et a coiffé la détentrice des sept derniers titres mondiaux, Emma BRISTOW, lors de la dernière étape au Portugal.
On peut donc accorder beaucoup de crédit à Laia SANZ, quant à sa connaissance de notre sport et le recul qu’elle a pu prendre vis à vis du trial, pendant toutes ces années, et sa capacité à analyser les choses avec objectivité et professionnalisme.
Lors de son plaidoyer, la Championne du Monde TRIAL GP WOMEN 2021, a mis en avant la difficulté des commissaires de zones à appliquer une règle compliquée et pour laquelle, comme elle aurait pu en juger, les commissaires présents, tout au long de cette saison, manquaient de formation.
Ceci sans du tout mettre en cause ces personnes ni leur bonne volonté, mais plutôt la règle qu’ils ont du mal à appliquer.
Selon nos informations, sans que nous en soyons surpris, Thierry MICHAUD, en charge du trial mondial, lui aurait donné une fin de non recevoir : aller, passez votre chemin vous, qui cumulez presque autant de titres que Toni BOU …
Bref, une fois encore on assiste à une politique de non écoute des pilotes et on préfère laisser filer de nombreuses injustices sportives, dues à des jugements difficiles, par des bénévoles qui font ce qu’ils peuvent et à qui, lors des briefings d’avant épreuve, on à dit d’assumer leurs décisions, décisions parfois difficiles à prendre, du fait d’une règle passéiste et injugeable.