Le 13 Juillet (2021) nous avons publié les réponses de Sébastien POIRIER, Président de la FFM, aux questions que nous lui avions adressées relatives au trial.
Hier nous avons mis en ligne un article quant à l’obligation de porter la dorsale pour les assistants pilotes, désormais, en Championnat de France.
Au travers de ces deux articles, on perçoit l’impossible entente entre les trialistes et la FFM.
Les réponses de Sébastien POIRIER.
Malgré une impression plutôt positive, lors de l’entretien téléphonique que j’avais eu avec lui il y a quelques semaines, le fond qui ressort de ses réponses est très décevant.
En effet, ce que nous constatons « sur le terrain », le ressenti de nombreux trialistes qui n’hésitent pas à nous en faire part régulièrement, globalement vont à l’inverse de ce que nous dit M. POIRIER.
Le port de la dorsale par les assistants pilotes.
Cette mesure prise par la Commission Trial de la FFM, présidée par François COURBOULEIX, n’est pas critiquable sur le fond. Elle va dans le sens de la sécurité, de façon positive, aussi, d’accord, on peut dire que c’est plutôt une bonne mesure.
Cependant, n’y a-t-il pas plus urgent, plus important à faire pour le trial ? Et c’est à ce niveau que se portent nos regrets.
Analyse.
La vérité, probablement, vient du fait que le prisme au-travers duquel les trialistes et la FFM voient notre sport … eh bien ce n’est pas du tout le même.
Alors que les trialistes réclament depuis des années, à corps et à cris, de véritables mesures pour revitaliser le trial, pour mieux le faire connaitre, pour le rajeunir, d’avoir un véritable Entraîneur National à temps plein, de mettre en place une véritable détection en amont des écoles de trial, le Président de la FFM nous dit que NON, l’âge des trialistes n’est pas à la hausse, OUI, la FFM communique assez sur le trial, OUI la FFM est sur un investissement identique depuis des années (sous-entendu depuis le départ de Thierry MICHAUD à la FIM) quant au management des équipes de France de trial, il ne répond pas à la question liée à la demande d’adapter l’offre fédérale aux trialistes, et il est surpris que l’on puisse demander que la Commission Trial soit prise e main par des gens davantage compétents plutôt que par des personnes, présentes depuis très longtemps et qui, malgré peut-être leur bonne volonté, ne parviennent pas à redresser notre sport (*** : voir en bas d’article).
Et dans le même temps, la Commission bosse sur … la dorsale pour les assistants pilotes …
Bref, on a l’impression qu’ils sont coincés dans leur système, qu’ils voient le trial du haut de la montagne (celui-ci étant au fond de la vallée) et que comme vu de très tout va bien … alors tout va bien !
Notre prisme de lecture de l’état de notre sport est donc très différent du leur. Nous ne sommes pas engoncés dans les carcans et les limbes fédérales et sommes réalistes … pas eux.
En fait on a vraiment l’impression que nous sommes deux parallèles qui ne peuvent se rejoindre … peut-être comme en mathématique, qu’elles se rejoignent en réalité à l’infini … mais quand on en sera là, il sera trop tard, le trial aura disparu.
Comme il est regrettable que Sébastien POIRIER, plutôt que de sauter sur l’occasion pour agir de façon énergique et positive pour le trial, s’enferme dans les certitudes de sa fédération, ne lance pas des véritables états généraux du trial, et n’entendent que ce qui l’arrange.
Pour autant nous ne cesserons pas de mettre en avant ce qui, selon vous qui nous écrivez, selon nos ressentis, ne va pas dans dans notre sport, sans beaucoup d’espoir car malheureusement on voit bien que M. POIRIER reste sur la lignée de son prédécesseur … Jacques BOLLE, celui qui a amené le trial … là où il est … au plus bas !
*** : je tiens à préciser que lorsque je, nous critiquons François COURBOULEIX, nous nous adressons à ce qu’il représente et à ses actions en tant que Président de la Commission Trial de la FFM, et non pas à l’homme que nous respectons tout à fait.
Vive le trial … sans effort de la FFM pour le valoriser véritablement…