Eh oui, ils sont heureux et chanceux nos camarades enduristes, qui, au sein d’une seule discipline, la voit se conjuguer de multiples façons : enduro, super-enduro, x-trême, prairie … et j’en oublie certainement, car je ne suis pas un spécialiste de la chose.
Alors que nous, en trial, à part le choix entre le trial stop et le non-stop … pas grand chose à se mettre sous la dent … et avouez que c’est bien maigre !
Certes, il y a eu dans le passé la tentative de proposer une alternative au trial « normal », avec l’Openfree, mais le succès ne fut pas vraiment au rendez-vous, en tout cas pas à la hauteur des espérances de certaines personnes.
Sur le modèle de l’enduro, on pourrait donc imaginer d’autres façons de vivre le trial : super-trial, trial-x-trême etc … ce qui serait formidable pour notre sport, car cela l’ouvrirait, peut-être, à de nouveaux adeptes.
Mais cela semble compliqué. En effet, à la base, des trialistes compétiteurs, il n’y en a pas tant que cela.
Par ailleurs, ces types de nouvelles épreuves ne vivraient bien que si elles sont prises en charge par des promoteurs ambitieux, professionnels et talentueux … et pour attirer ce type d’entreprise il faut qu’au bout du bout il y ait une espérance forte de rentabilité, ce que le trial n’est pas en mesure d’assurer actuellement.
Bref, c’est l’histoire du chien qui se mort la queue : on tourne en rond.
Alors, pour développer notre sport, peut-être faut-il se contenter, mais aussi se concentrer sur nos fondamentaux.
Ainsi, on pourrait imaginer (en post Covid) un retour du championnat de France de trial urbain.
Réservé à 100 % aux pilotes Français … et ça on sait que si la passion et la volonté sont là … eh bien ça marche … car ça a bien marché dans le passé, et il n’y a pas beaucoup de doute quant au fait que nos jeunes trialistes seraient ravis de participer à de telles épreuves …