La colère gronde dans le trial Français …

Après le championnat du monde de trial à Lourdes, une fois de plus, la colère gronde dans notre petit monde.

Cette fois ce sont les commissaires qui extériorisent leur « ras le bol » et Guy LELONGT, dont personne ne peut nier l’implication positive dans notre sport, s’est fait le porte parole de ce vent de colère.

Il est clair que la maillon faible du trial est le jugement et que celui-ci peut, parfois, être aléatoire.

En tout cas ce ne sont pas les vidéos de Lourdes qui démentiront cette constatation et nos commissaires sont trop souvent placés entre le marteau (les instances sportives) et l’enclume (les pilotes).

Il est clair qu’une certaine dose de subjectivité restera toujours de mise dans notre sport, car le jugement du commissaire est dans son ADN. Cependant, il est important d’agir au niveau réglementaire afin de limiter au maximum cette subjectivité et, dans tous les cas, laisser les commissaires faire leur travail dans les zones, en leurs âmes et consciences.

Le Non Stop a longuement été critiqué pour exacerber la difficulté du jugement et, de fait, générer, souvent, davantage de frustrations pour les participants.

Alors que la majorité des grandes fédérations nationales qui font la force du trial, se sont éloignées du Non Stop, la FIM persiste dans cette voie qui, visiblement ne satisfait toujours pas la majorité du monde du trial.

Il se susurre même que cette règle a grandement participé à l’arrêt de sa carrière sportive dans le trial du très sympathique Pol TARRES (conditionnel).

Bref, depuis des années, nombreux sont ceux qui réclament un Grenelle du trial : ne serait-il pas opportun de l’organiser ?

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