J’ai testé pour vous … le gilet de protection …

Peut-être, comme moi, faites-vous partis de ceux qui, se sont cassés ou fêlés des côtes, suite à une chute en pratiquant votre sport favori, le trial …

Outre le fait que c’est assez douloureux, cela dure quelque temps avant de se faire oublier, et à moins d’être surhumain, pendant le temps de la guérison, en général, on est privé de roulage : c’est donc la double peine.

Dans le passé j’avais investi dans un tee-shirt de protection dorsale et ventrale, qui a vite montré son plus gros inconvénient : si quand tu rentres de rouler t’es tout seul à la maison, tu n’as d’autre choix que de prendre ta douche avec la protection 😂.

En effet, pour peu que l’on ait transpiré, il est très difficile de l’ôter tant elle colle à la peau si elle est portée directement sur le corps, et si on a mis un tee-shirt dessous, si c’est plus simple, ce n’est pas toujours très facile.

Bref, il fallait trouver mieux.

Sans vouloir vous raconter ma vie, mais afin de bien « contextuer » la chose, suite à une grosse intervention chirurgicale en Avril, lorsque je suis remonté sur ma moto, après de longues semaines sans pouvoir rouler, au début, juste pour aller regarder les copains dans les zones, le seul fait de rouler même tranquillement en chemin, je n’étais pas tranquille.

Je me sentais fragile tout particulièrement là où on m’avait ouvert le ventre (5 trous) et dans le dos, à la hauteur de mon organe opéré.

Afin de retrouver tout le plaisir du trial, j’ai donc opté pour le gilet PRO DEFENDER 2.0 de chez HEBO.

Bien conseillé par Tristan DHERBEY, j’ai choisi ce gilet pour plusieurs raisons.

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1. C’est un gilet, et donc il est très facile à enfiler et à quitter, grâce à sa fermeture éclair bien positionnée et bien accessible.

2. La maille aérée permet l’évacuation de la transpiration, plus facilement (même s’il faut avouer que sous les grosses plaques de protection ça ventile pas du tout).

3. Il est assez extensible, ce qui permet de mettre en dessous un tee-shirt plus ou moins épais.

4. La bande élastique en bas permet au gilet de bien faire corps avec le corps.

5. C’est un gilet sans manche, donc l’aisance des bras est totale.

6. Il est compatible avec la norme de protection en vigueur pour participer à des compétitions de trial.

Passé les premiers instants où cela vous semble étrange d’avoir autant de pectoraux, grâce à l’absence de manches, on est tout de suite très à l’aise. 

Le gilet n’est aucunement une entrave à tous les mouvements nécessaires pour trialiser.

En été il ajoute quand même pas mal de chaleur, mais comme on peut l’ôter très facilement et très rapidement, on a vite fait de le quitter quelques minutes afin de s’aérer.

Quand il fait plus froid il participe à conserver un peu le buste chaud.

Pour ce qui me concerne, fort heureusement, je n’ai pas eu le loisir de tester son efficacité en cas de chute, et j’espère que ce ne sera pas le cas de sitôt, mais mentalement il contribue à un roulage plus détendu.

Lorsque vous souhaitez laver la partie textile du gilet, il est très facile de sortir les mousses de protection, et tout aussi facile de les remettre en place.

Bref, un très bon produit que je vous conseille, toujours sans aucune arrière pensée. 

Pour conclure, s’il faut trouver un défaut à ce gilet de protection, et cette remarque vaut pour les autres protections que je connais (mais je n’ai pas la prétention de toutes les connaitre), je regrette que la protection à l’avant ne soit pas plus longue, afin de mieux protéger également le bas des poumons et une partie du ventre.

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