Ouf, le Championnat de France de Trial 2024 se porte bien avec, à ce jour, 127 pilotes inscrits sur les 130 possibles. Comme prévu Miquel GELABERT défendra les couleurs de VERTIGO chez les ÉLITE où Benoit BINCAZ quant à lui, défendra … son titre.
On peut l’imaginer (BB) gonflé à bloc après sa belle prestation au X TRIAL de Nice et plutôt globalement sur les trois manches du Championnat du Monde de trial Indoor, où il occupe une très honorable cinquième position au général.
Hugo DUFRESE, #2 tricolore depuis deux ans, aura lui à coeur de briller encore cette année et de devenir Calif à la place du Calif !
On note avec plaisir la présence de Gaël CHATAGNO avec son EM à boite de vitesses, la FACTOR-E, et on ne doute pas un instant qu’il va donner du fil à retordre à ses adversaires.
Chez les féminines, Naomi MONNIER, pilote supportée par Planète Trial, remet également en jeu son titre en ÉLITE FÉMININE, mais attaquera cette saison avec le challenge de faire briller la MONTESA 4 temps du Team Ferrer Racing en TR2 également.
On note la présente en TR1 de Loris GUBIAN qui a décidé de privilégier le plaisir car désormais ilc n’est plus que pilote amateur, et devra quand même ne pas faire d’erreurs en TR1 où la concurrence sera rude !
Bien sur il faut se réjouir que le Championnat de France fasse le plein dès la première manche, car c’est positif pour le trial tricolore et le club organisateur, mais, au risque de nous répéter, c’est l’arbre qui cache la forêt ! En effet, les ventes de motos de trial sont en forte régressions ces deux dernières années (-17,1 % en 2023 VS 2022 et idem, – 17,1 % en 2022 VS 2021). Les ventes d’occasions ne sont pas très reluisantes non plus car seuls les « petits et moyens » prix trouvent preneurs. Côté accessoires ce n’est pas l’allégresse non plus.
Bref, cette bonne forme du France laisse penser (ou donne l’illusion) à la FFM et tout particulièrement à la Commission Trial que tout va bien dans notre sport, qui pourtant régresse car regardez bien la liste accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous, il y a de très nombreux pilotes « d’un certain âge ».
Avec la baisse du « business » dans notre sport, ce sont de moins en moins de moyens qui peuvent lui être dédiés par les constructeurs, les équipementiers et les concessionnaires.
Mais ouf, le Championnat France fait le plein de pilotes !
