Assez peu utilisé sur nos motos de trial, dans leurs versions de base, on retrouve de plus en plus le carbone en pièces spéciales, mais aussi sur les séries limitées de certains constructeurs.
L’usage du carbone est en fait un ensemble composé d’un moule, d’un tissus en carbone (parfois allié à une autre matière), d’une résine, d’un durcisseur et surtout … de la dextérité des opérateurs et donc du savoir-faire des entreprises qui les fabriquent.
Sur deux pièces identiques, l’une en acier et l’autre en aluminium, selon les types d’aciers et d’aluminium, il peut y avoir un écart de poids jusqu’à près de TROIS fois plus léger pour l’aluminium.
Mais il est plus fragile, aussi faut-il parfois plus d’épaisseur pour atteindre la solidité recherchée.
Le carbone est lui plus de 30 % plus léger que l’aluminium, mais surtout bien plus solide, et du coup on gagne sur les tableaux, poids, solidité, mais pas celui du coût.
Par conséquent, pour qui veut gagner du poids, le choix du carbone est le meilleur, si on ne prend pas en compte le coût.
Alors quand en plus le carbone, et plus largement les matériaux composites, sont mis au service de belles causes, comme cette chaise roulante pour personnes handicapées, qui ont souvent d’immenses difficultés pour les manipuler lorsqu’ils ne sont pas assis dessus, on se dit que la fabrication en série de telles pièces est un beau but à atteindre.
Et si en plus nos protections de fourches, de pots, nos boites à air et autres pièces en carbone qui ornent nos motos de trial pouvaient dans le futur profiter de ces probables avancées technologiques, eh bien on prendra bien entendu …