Allez François, un pas de plus …

Je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, comme le chantait l’immense Charles AZNAVOUR, une époque où le Championnat de France était scindé en deux : celui des Expert, S1 & S2, et celui des jeunes et des féminines.

La pauvreté de notre championnat a poussé François COURBOULEIX et ses équipes au sein de la FFM, à regrouper les deux, même de créer de nouvelles catégories, et bien leur en a pris, car même si les écarts de niveaux sont énormes, donc pas toujours faciles à gérer pour les clubs organisateurs, ceux-ci font le plein et ne risquent pas de … manger la grenouille lorsqu’ils organisent un Championnat de France.

Alors pourquoi cet article ce matin sur Planète Trial ?

Hier dans l’article Top & Flop : top nous n’avons pas hésité (comme toujours quand c’est positif pour le trial) à louer François COURBOULEIX et la Commission Trial de la FFM, pour leur initiative à vouloir relancer le Championnat de France de Trial Urbain, qui connut ses heures de gloires il y a quelques années.

Alors aujourd’hui nous n’hésitons à appeler François à faire un pas de plus, au moins au niveau de la réflexion, en ce qui concerne le Championnat de France.

Pourquoi ne pas scinder à nouveau ce Championnat, en conservant l’existant avec uniquement les catégories Élite, Élite Féminin, TR1, TR2+, TR2 & TR3+, mais en ajoutant TR3 et en basculant les jeunes et les autres féminines sur un autre championnat qui intégrerait en plus les catégories TR4 + et TR4 ?

Cette approche du Championnat de France existe dans de nombreuses fédérations (probablement presque toutes), alors pourquoi pas étendre l’offre à davantage de trialistes ?

On pourrait même imaginer une finale commune aux deux championnats, sur une fin de semaine de 3 jours, afin que toute la famille du trial soit réunie ! Ceci bien entendu sans s’interdire de possibles autres  manches communes.

Bref, avec les urbains et une plus large participation des trialistes aux championnats, on pourrait espérer voir l’intérêt pour notre sport remonter la pente et, sans atteindre sa splendeur d’antan, rebondir un peu plus encore !