La fin de la carrière du Britannique James DABILL, à 34 ans, appelle à plusieurs réflexions.
Tout d’abord il convient de saluer la très belle carrière de ce pilote Anglais, qui a brillé par ses performances mais aussi par sa simplicité et son charisme.
Si sur la scène internationale il n’a pas pu accrocher un titre de champion du monde en catégorie Trial GP, pour autant il a fait preuve pendant de nombreuses années d’une très belle régularité.
Bien entendu il ne faut pas oublier son titre de vainqueur de la coupe FIM Junior en 2005 (à l’époque il n’avait pas eu droit au titre de champion du monde junior).
C’est en Angleterre, sur ses terres, qu’il a glané le plus de titres.
Il tire donc sa révérence à un peu plus de trente ans, dans un sport où la longévité des meilleurs est proche de l’incroyable (Toni BOU 34 ans également, Adam RAGA 38 ans, FUJI 40 ans, Jeroni FAJARDO 35 ans etc.), ce qui est formidable pour ces pilotes, mais proche de l’effroyable pour notre sport.
En effet, la jeunesse peine à émerger, certes parce que les meilleurs travaillent très fort, mais aussi par manque de vivier : le trial ne fait pas rêver beaucoup de jeunes.
Les causes on les connait : sport non médiatisé, très technique donc demandant beaucoup d’abnégations et enfin, un sport sans argent … même avant l’épisode COVID, qui ne va certainement pas arranger les choses.
James DABILL fut un exemple tout au long de sa carrière et on souhaite réellement qu’il restera pour beaucoup un modèle de travail, d’abnégation, de talent et de simplicité.
Photo : Heath Brindley