Ainsi, faute d’une communication ouverte, claire et précise, tout laisse à supposer que les informations mises en ligne la semaine dernière par Bruno CAMOZZI sur ce site et relatives aux mesurettes prises par la commission trial lors du dernier congrès FFM, sont exactes.
Si tel est vraiment le cas, et si l’on prend en compte les aberrations du calendrier 2016 que Bruno a soulignées hier, force est de constater, une fois encore, que la commission trial de la FFM serait en pleine dérive.
Alors appelons un chat un chat.
Que François COURBOULEIX, Président de la dite commission, ne soit pas l’homme de la situation, cela ne fait aucun doute, car s’il avait les qualités requises pour faire sortir le trial Français du marasme dans lequel il se trouve, eh bien il y a longtemps qu’il aurait pris des décisions novatrices, fortes et efficaces.
Que ce même Président soit totalement inféodé à Thierry MICHAUD avec ce qu’il peut y avoir de bien dans cette relation, mais aussi ce qu’il peut y avoir de pire, ceci ne fait également aucun doute (cf. vote pour le Non Stop sur le championnat d’Europe où seuls ces deux personnes ont voté pour le maintien).
Enfin, pire encore, que le Président de la FFM, Jacques BOLLE, laisse ainsi pourrir la situation, ne se contentant seulement d’honorer le trial de sa présence une ou deux fois par an sur quelques épreuves, ceci est une terrible constatation, car s’il avait l’intention de faire vivre notre sport, alors il trouverait les solutions légales pour remplacer François COURBOULEIX par une personne active, moderne et efficace.
Bref, pour revenir aux « mesurettes » dont a accouchées la commission trial lors du congrès 2015, c’est vraiment triste de constater le manque d’idée, d’audace, de volonté de notre commission, face à une situation vraiment mauvaise que celle que vit notre sport depuis quelques années.
Alors, certes, tout ne marche pas du premier coup, mais si on ne tente rien (ou pas grand chose), on n’arrive à rien (ou à pas grand chose).
On voit qu’en Italie cela bouge, la fédération Italienne essaye, tente, innove, se bouge, s’investit, élargit son offre afin de toucher un public le plus large possible, et au bout du bout c’est certainement elle qui a raison.
En France, nous constatons que nous sommes face à un mur, digne du mur de l’Atlantique, mais un mur d’inefficacité, sans ouverture, opaque, renfermant la commission de trial sur elle-même, bref l’inverse de ce dont a besoin notre sport : ouverture, audace, ingéniosité, innovation, volonté.
Dans le triste contexte dans lequel se trouve notre Pays, il est clair que le futur du trial pèse peu face au malheur qui a touché les victimes et leurs familles des attentats de Paris, mais la vie continue et comme, qui ne dit mot consent, contrairement à certains, nous préférons l’ouvrir plutôt que d’avoir sur la conscience un sentiment de honte, la honte de ceux qui se taisent.
Dans le portfolio, deux photos du stand de la fédération italienne de moto lors du salon EICMA de Milan; vous pourrez constater que sur un mur de 3 x 4 m, le trial était en très bonne position.