Dans la newsletter qui suit chaque compétition à laquelle participent les pilotes du team Suisse, RG Trial, le team, avec ses mots, exprime la frustration qu’il ressent après « l’Affaire de la zone 15 » de la finale du championnat du monde de trial en Italie le WE dernier.
N’étant pas présent sur place et n’ayant pour me faire une opinion que quelques vidéos, je me garderai bien de porter un quelconque jugement sur le bienfondé, ou pas, des propos du Team RG Trial, mais cela ne m’empêche pas de revenir sur le fond.
Comme vous le savez, avec Bruno CAMOZZI, nous avons mis www.planetetrial.com en stand-by, et je ne reviendrai pas sur les raisons de ce choix qui a été largement expliqué à l’époque de cette prise de décision.
Pour autant, nous restons attentifs à ce qui reste notre passion, le trial, et afin que ce site ne sombre pas corps et biens dans les oubliettes du Web, de temps en temps, je n’hésite pas à mettre quelques news, retrouvant ainsi tout le plaisir de l’écriture et souvent, de la prise de position.
Ainsi, et ce n’est pas si vieux, puisque c’était le 18 Juin de cette année, je m’étais fendu d’une news intitulée, Quand le mondial dérape, dans lequel je posais la question de la réalité du Non Stop en championnat du monde, en m’appuyant sur le visionnage d’une vidéo de SPORT 7 du GP d’Andorre, et pour être tout à fait honnête, sur d’autres visualisées sur la toile et prises par de nombreux amateurs.
Il ne faut pas se cacher les yeux derrière des oeillères, comme le fait la FIM, et assumer qu’il y a belle lurette que pour les tops pilotes du mondial, le Non Stop n’est pas appliqué, et qu’ils parviennent à donner un effet de mouvement simplement en faisant bouger leur moto de bas en haut lorsqu’ils sont à l’arrêt (et même parfois ils ne se fendent même pas de cet artifice).
Ce que je viens de dire n’est qu’un secret de polichinel, mais l’hypocrisie de la FIM et de ses dirigeants du trial est telle qu’ils préfèrent laisser en place une règle dont on sait que le jugement par nos commissaires de zones est très difficile et très aléatoire plutôt que d’admettre leur erreur et recouvrer davantage de réalisme.
« L’Affaire de la zone 15 » du mondial Italien devrait faire réfléchir sérieusement les obtus de la FIM, afin qu’enfin ils admettent leur erreur, et redonnent à notre sport cet élan de liberté qu’est la règle du Stop.
Tout en gardant l’esprit des zones d’aujourd’hui et le fait que pour les passer il faut garder un certain rythme, avec l’autorisation du stop on limitera de façon non négligeable les risques de jugement pour une meilleure équité dans notre sport.
Vive le trial … libre de ses mouvements …