Lors du premier épisode de ce feuilleton, » Achat d’une électrique : Mais que ce passe-t-il dans la tête du trialiste », notre ami Jean-Luc AUVEILER vous avait conté ses premiers émois … Voici la suite avec ce second épisode.
Juillet 2014 – Sardent (23) – Quatre Jours de la Creuse.
Un trial plus à l’ancienne, avec de l’interzone. Et beaucoup de pilotes. Parmi ceux-ci, d’anciens amis retrouvés après toutes ces années. Et Gilles Burgat. Juste un champion du monde. Pas du tout grosse tête, on a même échangé des impressions sur l’évolution du trial. Et Stéphane Braquet. Moins connu mais qui gagne à l’être. Un pionnier. Le premier pilote de la planète trial à oser s’inscrire à une classique avec une moto électrique. Et à finir. Sur le podium en S4, 2e à un point du premier, c’était moins une. Chapeau !
Tu crois que ce serait possible, un petit essai ? Il doit rester un peu de jus dans la batterie, vas-y. Dans le parc coureurs et les rues de Sardent, j’ai enfin roulé sur une EM. Pas en zone, mais, bon, assez pour me faire une idée. Moteur vif, facile, agréable, mais dont la plage d’utilisation est insuffisante pour atteindre une vitesse décente en interzone. Partie cycle très saine, sans particularité hormis un avant plutôt lourd, genre gros 4T. Et au vu du nombre de batteries nécessaires pour boucler une journée, l’autonomie est sans doute très courte. Cela confirme ce que m’avait laissé entendre Bastien à Aydat.
À ce stade, ma conclusion est qu’il est urgent d’attendre des évolutions. Cette moto, bien née, n’est pas encore capable de remplacer une moto thermique pour mon usage personnel. Mais je reste à l’affût, prêt à bondir …