Depuis de nombreuses années, on apprend au travers de publication, que les jeunes de l’équipe de France de trial, sont allés s’entraîner dans le cadre FFM, sur tel ou tel terrain, bien connu des pratiquants.
Ceci on ne peut que le louer, de même que tout ce que la FFM a entrepris, fait et continue d’entreprendre et de faire, afin que notre jeunesse progresse et puisse, comme la jeune Naomie MONNIER par exemple en 2020, briller en championnat du monde et coiffer une couronne mondiale.
Jusque là rien à redire.
Là où le bât blesse, c’est quand on constate que régulièrement, les terrains d’entraînement de ces jeunes sont, par le plus pur des hasards, pour beaucoup, ceux sur lesquels, quelques semaines ou mois plus tard, se déroulera une épreuve de … championnat de France de trial.
Cela ne me semble pas très éthique ni dans une logique d’égalité sportive vis à vis des autres compétiteurs de ce même championnat de France.
En effet ceux qui ne sont pas inclus dans la structure FFM, arriverons sur certaines épreuves, celles se disputant sur les terrains sur lesquels les jeunes de l’équipe de France se sont entraînés, avec un handicap de taille, puisque pour l’immense majorité, ils ne sont pas allés rouler sur les dits terrains.
Je le répète, OUI, il faut continuer à entraîner nos jeunes avec toute la qualité, la passion et la recherche de l’évolution technique qui animent la FFM et ses encadrants, tel que c’est le cas aujourd’hui, MAIS l’éthique sportive et le respect de l’égalité des chances en compétitions imposent à la FFM de faire rouler nos jeunes partout en France, SAUF sur les terrains qui, dans les semaines et mois à venir, seront le théâtre d’une manche de championnat de France.