On parle beaucoup ces derniers temps de l’intérêt des imprimantes 3 D pour réaliser des pièces uniques et de petites séries.
Ce que les grands médias oublient souvent de dire c’est que si la machine fonctionne de façon simple, en amont il faut de véritables connaisseurs en matière de logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur), afin de modéliser les pièces à fabriquer.
Pour le trial, dont les séries de fabrications sont tout de même plutôt faibles, en comparaison avec les motos de route, l’automobile, la téléphonie etc. on voit vite l’intérêt de réaliser des pièces avec ces imprimantes 3 D, car, dans ce cas, plus besoin d’investir dans des moules très chers et dont l’amortissement ne se fait que si on utilise la même pièce pendant de très nombreuses années, ce qui peut expliquer en partie une forme d’immobilisme de la part de nos constructeurs qui, au vu des volumes vendus, se doivent d’amortir leurs outillages très longtemps.
Là où l’imprimante 3 D peut avoir un grand intérêt, c’est pour les pièces des motos qui ne sont plus fabriquées. Là aussi plus besoin de faire réaliser un moule. Un peu de temps en conception réalisé par un spécialiste et on peut proposer des pièces très vite.
Cette technologie 3 D évolue à grands pas. On trouve même un fabricant Français qui propose de très bons produits à partir de 300 €, ce qui peut ouvrir des portes à de nouveaux marchés et permettre de ressortir des pièces d’autrefois avec un faible investissement.