Qualifications lors du mondial : réflexion …

Si, à priori, mettre le chronomètre comme juge de paix en trial, sport avant tout d’équilibre et de précision, semble plutôt anachronique, force est de constater que cela pimente un peu les qualifications de cette compétion, relativement atone du fait de l’ultra domination de Toni BOU en catégorie GP.

Certes, le trial ce n’est pas la moto GP et « la pôle » en qualification revêt beaucoup moins d’importance que sur circuit.  Cependant cela a eu le mérite de titiller l’intérêt et de permettre au « moins bons », d’avoir une petite chance de ne pas ouvrir systhématiquement les zones, même si, au final, cela n’a pas diamétralement changé les choses.

Malgré cela, et du fait de la domination de certains pilotes, domination méritée certes, mais qui ôte à notre sport, pratiqué à son plus haut niveau, toute forme de surprise, suivre un Grand Prix de trial, cela ne donne pas la chair de poule !

Pourtant le trial dispose de tous les ingrédients nécessaires à générer de l’intérêt de l’enthousiasme, mais avec les règles actuelles, au plus haut niveau, on nage dans un mer plate de chez plate question sensations. 

Ne serait-il pas grand temps d’imaginer autre chose ? De dynamiser l’intérêt pour ce très haut niveau ? (en tout cas le Non Stop n’y est pas parvenu)

N’est-ce pas le rôle de la FIM et de ses responsables du trial, de regarder plus loin que le bout de la zone et de chercher à apporter le peps nécessaire au rebond du trial ?

Les solutions existent, il suffit d’ouvrir les yeux vers d’autres sports qui les ont trouvées, mais aussi de faire preuve d’imagination, d’inventivité, bref, de cesser de se contenter de ronronner alors qu’avec le peu de spectateurs (en moyenne) sur les GP, il y a nécessité d’évoluer.  

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