VERTIGO commence a placer ses pions sur l’échiquier du trial et a convié de nombreuses personnes, dont www.planetetrial.com, à venir en Espagne pour faire connaissance et essayer sa toute nouvelle moto de trial.
Depuis les premiers prototypes que nous avions vus il y a neuf mois au salon de la moto de Milan, la moto a sérieusement évolué sous la houlette de l’immense Dougie LAMPKIN.
Nous nous sommes donc retrouvés ce matin, votre Webmaster et mon ami Matthieu POUGET, que j’avais convié afin de tester pour vous cette moto pour le moins moderne et intéressante.
Certes, cette VERTIGO n’est pas encore totalement exempte de reproches, mais ils sont mineurs, comme le kick qui se coince sur le cale-pied au démarrage (kick au demeurant superbe), le choix de mapping qui revient sur la position 1 dès que l’on arrête la moto, ou bien encore une accessibilité du remplissage du réservoir d’essence un peu étriqué.
Pour le reste c’est du tout bon, avec une moto superbe, dont le moteur propose dès son démarrage un très joli bruit.
Seules des 300 cc étaient proposées à l’essai et cette cylindrée fut assez surprenante, dans le bon sens car elle allie douceur et puissance.
Cette moto est un brillant cocktail de ce qui se fait de mieux sur les autres motos du marché, avec la première impression en la chevauchant qu’elle se rapprocherait d’une SHERCO. En effet, de cette référence elle détient également l’impression d’avoir une moto très fine entre les jambes, courte, avec un angle de chasse serré, et une position de pilotage assez proche.
Ensuite le moteur. Selon Matthieu c’est un des gros points forts de cette moto. Pas trop fort en bas pour un 300 cc, il est capable de prendre des tours de façon incroyable, et peut largement soutenir la comparaison avec celui de la feue Gas Gas qui reste la référence en terme de puissance et de montée en régime quasi illimitée.
De la Gas Gas cette VERTIGO possède également le côté agile qui plaisait tant.
Ensuite la VERTIGO surprend par une facilité de pilotage et une stabilité très proches de celles de la OSSA. Cette qualité on la doit à un centrage des masses judicieux : boite à air en haut et réserver d’essence situé sous le pilote.
A son guidon on se trouve donc très vite très à l’aise et les pilotes qui l’essayaient sont rapidement rentrés dans le vif du sujet en se frottant aussitôt aux zones proposées.
Techniquement elle est dotée de l’injection et possède d’origine 4 mapping permettant à chacun de « régler » sa moto à sa main. Elle possède un embrayage idem à celui qui a fait le succès des Gas Gas et que l’on retrouve aussi sur la OSSA. L’embrayage est donc précis, doux et endurant.
Enfin le moteur regorge de détails très spécifiques, comme, par exemple, sa pompe à eau électrique bien protégée par le moteur.
Sur les zones du splendide domaine de l’hôtel PUIG FRANCO (propriété magnifique de 1000 hectares appartenant au boss de la marque), avec des pilotes de tous niveaux, allant de Matthieu POUGET en passant par Francesc MORET, Dougie LAMPKIN ou James DABILL, et bien d’autres, on a pu voir une moto capable de zoner en toutes circonstances, fabuleuse dans les reprises d’adhérence en pleine pente ou très à l’aise sur les zones type SSDT qui agrémentent la propriété au milieu de zones 100 % naturelles.
Bref, une bonne moto que l’on devrait voir dans l’hexagone sur le championnat de France et sur les classiques.
Plus d’infos et photos dans les news à venir.