Paradoxe …

Pour celles et ceux qui ont connu les années de gloire du trial (1970 à +/- 2000), voir notre sport même plus vraiment végéter mais davantage se refermer un peu plus sur lui-même, ceci malgré quelques beaux restes heureusement (ex. les SSDT), il y a de quoi être triste car, à la base, le trial a tout pour séduire.

Le plus grand paradoxe dans « l’histoire » du trial c’est qu’il a été largement dépassé par son « fils prodigue », l’enduro et que donc, paradoxalement, l’enduro, au fils des ans, se montre de plus en plus … trialisant !

Ainsi, outre les compétitions type extrême, qui relèvent davantage de notre sport que de l’essence même de l’enduro, on retrouve dans les spéciales d’enduros basiques de plus en plus de parties trialisantes !

Cela prouve que le trial a loupé un virage il y a quelques années et qu’avec l’évolution de nos sociétés actuelles, il y a peu de chances qu’il retrouve de sa superbe, à moins … d’un miracle.

Cela on peut vraiment le regretter car aujourd’hui, quand on voit les capacités des ELECTRIC MOTION, qui tiennent la dragée haute aux moteurs thermiques, on se dit que le trial pourrait avoir une avenue de prospérité devant lui.

En effet, sans véritable bruit, avec des motos fabriquées en France (donc à l’impact carbone faible) et ses valeurs d’opiniâtreté, de volonté et d’équilibre, le trial pourrait faire les beaux jours de nombreux « trial parks » au plus près du plus grand nombre et pour probablement leur plus grand plaisir … Paradoxe de plus, actuellement il vivote la plupart du temps à l’abri des regards et n’attire que peu de public … Dommage …