J’ai testé pour vous la mousse de roue arrière : épisode 8, la Truyère …

Lors du dernier épisode, le 7, du test de la mousse de roue arrière RISE MOUSSE importée en France par SEURAT PUISSANCE 3, nous avions transféré la mousse de la roue arrière de la GASGAS de mon ami Matthieu POUGET, qui l’avait testée jusque là, afin de la mettre dans celle de ma moto.

L’objectif était donc de tester désormais cette mousse dans des conditions un peu plus difficiles qu’un roulage « normal » hebdomadaire : lors des Trois Jours de la Truyère 2021. Avant d’arriver à Entraygues Sur Truyère, en cette fin de mois d’Octobre, j’avais fait deux assez courts roulages à Bertignat et n’avais pas été trop gêné par l’apport de cette mousse dans ma roue arrière. Cependant j’avais ressenti un peu de mollesse de la part de ma 250 cc VERTIGO, et c’est avec le MAP Soleil que cette petite mollesse fut contrée.

En route pour la Truyère 2021, je n’imaginais pas vivre une telle galère, mais ce n’est pas du tout la mousse qui fut en cause, mais une terrible crève qui m’était tombé dessus dès le matin des contrôles administratif et technique … et pour tout dire, cet état m’a vraiment gâché tout le plaisir pris habituellement sur une classique.

Dès le premier jour avec le nez complètement bouché, les yeux pleurant, la bouche sèche, les jambes fébriles et parfois de quelques poussées de fièvre, on a mis un peu plus de 100 Gr dans le pneu arrière et … roule ma poule …

Traditionnellement la première journée est dotée d’une interzone plutôt trialisante, et dans ces conditions, avec un terrain globalement plutôt sec, à part les passages sur des zones humides, la roue arrière s’est très bien comportée. Pas de patinage intempestif, une bonne tenue de cap, bien précise et donc un comportement de la moto très agréable. Mais physiquement j’en ai vraiment bavé car j’étais au bout du rouleau … Cependant, avec l’espoir que les choses allaient s’arranger j’ai tout fait pour terminer cette première journée.

Le lendemain, pas de bol : si ce n’était pas pire, j’étais tout aussi mal. Cependant le tracé de l’interzone plus roulant m’a permis de ne pas craquer et surtout de poursuivre ce test avec des portions où on prenait plus de vitesse. Si je suis loin de rouler comme beaucoup de très bon trialistes (je n’en ai absolument pas la prétention) pour un « poireau » je roule pas trop mal en interzone et même j’avais trouvé que de rouler sur un bon rythme me permettait de rester vigilant et de ne pas m’apitoyer sur mon sort. Du coup, comme le premier jour et aussi ce sera le cas lors de la dernière étape, je suis toujours arrivé au repas de midi puis à la dernière zone, avec toujours beaucoup d’avance sur le temps imparti (une heure en général). Ceci pour dire que je n’ai jamais ménagé la mousse et ai fait de mon mieux afin de la contraindre le plus possible. Lors de cette seconde journée nous avons fait face à la pluie qui s’était invitée en début d’après-midi, rendant le terrain plus gras et donc plus glissant, mais cela n’a pas changé grand chose au comportement de la roue arrière « moussée » qui fut quasi exemplaire.

Quand est arrivé le dernier jour de cette superbe Classique de trial, eh bien c’est toujours aussi patraque que j’ai pris le départ. Cette troisième journée fut la plus longue en kilométrage, mais encore plus roulante que la seconde : donc la mousse a encore été davantage maltraitée. Et là encore rien à redire : le comportement fut excellent. À aucun moment je n’ai vérifié la pression de la roue arrière, si ce n’est de retour à la maison, où j’ai pu constater que la pression n’avait pas changé.

Enfin la toute dernière étape fut de ressortir la mousse afin de voir dans quel état elle était, car elle venait de faire plus de 200 Km d’interzone, mais avait déjà passé pas mal de temps dans la roue de la moto de Matthieu … Bref j’ai redouté le pire. Rendez-vous fut pris chez mon marchand de pneus local, ARCIS PNEUS à AMBERT, à qui j’ai demandé de simplement retirer la mousse.

J’ai pris des photos de celle-ci dès mon retour à la maison et vous les trouverez ci-dessous avec quelques commentaires.

Ces photos, en version HD, ont été adressées à SEURAT PUISSANCE 3 qui a pu les étudier de près, mais je les ai également montrées aux spécialistes de RISE sur le salon EICMA de Milan où ils avaient un stand. Eux-mêmes furent très surpris par le bon état de la mousse après tant d’heures d’utilisation.

Prochaine étape le test de la mousse de roue avant … Il faut que je motive Matthieu pour cela … et à l’approche des fêtes de fin d’année ce n’est pas gagné 😂

 

Les demie sphères n'ont pas été endommagées
Le pneu a bien marque la mousse mais c'est sans incidence
Au toucher la mousse est toujours aussi dense