On ne le souligne probablement jamais assez, sans commissaire de zones, pas de trial !
Pourtant ils sont un élément plus qu’important pour notre sport, très « consommateur » de bénévoles, et ce quel que soit le nombre de pilotes au départ de la compétition.
Être commissaire de zone c’est avant tout prendre des responsabilités, accepter de passer sa journée debout dès l’arrivée du premier pilote dans la zone, jusqu’au dernier passage, parfois sur des sols en pente, avec des appuis pas toujours faciles à trouver.
Être commissaire c’est également, parfois, affronter les pilotes, qui ont du mal à intégrer la frustration, parfois se faire pourrir et aussi, heureusement, être reconnu par la majorité des trialistes.
De source sure, nous avons appris que certains commissaires avaient le blues. Des commissaires de zones qui oeuvrent dans le Championnat de France depuis des années, et qui, par exemple, n’ont pas apprécié la façon dont la FFM a déjugé certains d’entre eux, lors de l’affaire Allassac.
Toujours par cette même source, il semblerait que 6, voir 7 de ceux qui jugent le France depuis de très nombreuses années, cesseront ce bénévolat à la fin de cette saison 2021.
Alors quand le FFM se fait l’égale de la grande muette sur ce qui s’est passé à Allassac, on peut tout à fait comprendre le blues de ces commissaires bénévoles.
Eux ils ne font pas les beaux toute la journée, ils sont au charbon, et nous leur rendons hommage aujourd’hui en mettant en avant le manque de considération qui leur est parfois appliqué.
NOTA important : les photos qui illustrent cet article sont sans aucun lien avec les commissaires qui ne devraient pas être sur le pont l’année prochaine. Ce sont des photos d’archive.