En fin d’année dernière de nombreux bruits couraient de part et d’autre des Pyrénées avec d’insistantes rumeurs quant à la situation qui serait catastrophique chez Gas Gas.
En effet, il y aurait eu de nombreuses semaines sans production, du personnel aurait fait la grève, et donc peu ou pas de motos fabriquées donc à vendre, donc vendues, donc de rentrées d’argent.
Le départ constaté de l’espoir Espagnol Jordi CASALES et la rumeur (pas confirmée) de la même issue pour Arnau FARRE, laisseraient entendre que la restructuration sérieuse qui était dans les tuyaux en fin d’années 2014, serait en marche.
La survie de Gas Gas est très importante pour notre sport car, même si dans l’histoire du trial on a vu souvent des leaders du marché sombrer corps et biens (Bultaco, Fantic), l’époque n’est plus la même et le trial ne se porte pas aussi bien qu’aux époques des disparitions de ces marques emblématiques.
Bref, les temps sont durs pour le trial et sa marque leader, et cette situation prouve encore plus qu’il faut agir à tous les niveaux.
Les instances sportives devraient être les premières à montrer l’exemple, ce qui ne fut pas le cas, une fois de plus, de la FIM, qui malgré un contexte économique terrible, continue à proposer un calendrier de championnat du monde avec des déplacements éloignés d’Europe ou aux quatre coins de celle-ci, engendrant des frais très (trop) importants dans un sport moribond.