Stop en Trial GP : que du bonheur …

Le TRIAL GP d’Allemagne a sonné la bascule du Championnat du Monde de Trial 2024, puisqu’avant il y eut 3 manches et après il en reste 3 également : Belgique, France et Espagne.

Depuis le début de la saison, j’imagine ne pas être le seul à parcourir les vidéos proposées par diverses personnes sur la toile et force est de constater que le combat que Planète Trial a mené dès l’instauration de la règle du non-stop, fut légitime.

En effet, avant tout, le fait très important est que le jugement des commissaires s’en est retrouvé largement facilité, car habituellement à cette époque de la saison, les grognements et grincements des dents étaient légions dans le passé, du fait de jugements, parfois, trop sévères pour certains pilotes et moins pour d’autres. RAS de ce côté.

Mais en plus il y a le vrai plaisir de voir notre sport tel qu’il est dans tous les championnats nationaux.

On revoit les pilotes faire des placements millimétrés, terminés les passages à l’arrache car le pilote est mal placé, les gestes techniques sont plus fluides, plus beaux, il n’y a probablement presque plus de 5 injustes et ENFIN, le public a une bien meilleure compréhension des règles.

Alors si, certes, cela n’a pas mis beaucoup d’entraves à la domination quasi sans partage de Toni BOU, si, probablement, quelques jugements peuvent être contestables, il n’y a aucun doute que ce retour au stop est un bien immense pour le trial mondial.

Certes on peut regretter que l’entêtement de la FIM et tout particulièrement de Thierry MICHAUD nous ait privé d’un si beau spectacle pendant si longtemps, si à titre personnel je peux regretter que le TRIAL GP de France 2023 à Vertolaye, auquel Planète Trial et moi-même avons apporté notre petite pierre à l’édifice, n’ait pas pu se disputer selon cette règle du stop qui bonifie notre sport, il faut regarder devant et voir quels avantages pour le trial cette nouvelle règle pourrait apporter.

Eh bien comme on a constaté cette année une excellente fréquentation du public, un nombre important de pilotes au départ de chaque course, la bonne façon dont la FIM et Thierry MICHAUD ont géré la transition avec, entre autre, des zones permettant les déplacements tout en préservant une forme de dynamisme, et la quasi unanimité pour cette règle, il faut aller de l’avant.

L’avenir passe par une plus grande médiatisation de notre sport, et si, grâce à tout ce qui a été expliqué plus tôt dans cet article, le public est au rendez-vous, il y aura donc davantage de possibilité d’intéresser des partenaires, des médias. Il est donc du devoir de la FIM de prendre son bâton de pèlerin au plus vite pour transformer cet essai gagnant dont le trial avait tant besoin depuis si longtemps.

Concrètement, ne pas se contenter de sa diffusion quasi confidentielle de FIM-TV mais d’aller à la conquête des médias … Et si la FIM n’a pas les personnes qualifiées pour le faire, alors elle peut chercher un partenaire média (agence de communication) qui pourrait s’en charger : il y a outre Manche un spécialiste qui probablement ne demanderait pas mieux … mais il y en a aussi très certainement d’autres dans plusieurs pays d’Europe : il faut travailler le sujet et ne pas espérer que cela va arriver tout seul !

VIVE LE TRIAL STOP