Après une saison 2021 compliquée, avec ses problèmes de dos, de contrat avec la marque avec laquelle roulait, Benoit BINCAZ est passé chez GASGAS à l’inter saison et a bossé fort pour retrouver son meilleur niveau.
Dans un Championnat de France qui s’est disputé sur 6 épreuves (au lieu de 7 car annulation de la finale à Rochepaule) Benoit a pris les choses en main dès l’ouverture à Frontenac et n’a pas quitté le haut du podium jusqu’à l’ultime manche, dimanche 4 septembre à Auron.
Ses adversaires les plus coriaces furent tout d’abord Hugo DUFRESE qui, malgré parfois des hauts et des bas, a réussi à se hisser au final sur la seconde marche du podium, offrant à VERTIGO quelques lauriers de plus sur le Championnat de France ÉLITE.
Hugo prouve ainsi qu’il est le challenger désigné de Benoit et on a hâte de les revoir s’affronter dans les zones la saison prochaine.
Passé chez MONTESA juste avant le début du Championnat de France, Alex FERRER n’aura quitté le podium qu’à Auron jour 2, et, malgré son engagement pour développer son entreprise, ce qui fait qu’il n’a plus le temps de s’entraîner comme dans le passé, il a prouvé qu’il fallait compter sur lui. De plus il a démontré que le quatre temps avait encore la possibilité de briller sur le Championnat de France dans la catégorie la plus relevée : ÉLITE.
Téo COLAIRO termine quatrième de cette édition du Championnat de France, sans parvenir à remporter une course comme il l’a fait dans le passé à Vertolaye (en 2018).
Loris GUBIAN n’a pas pu participer à toutes les manches du Championnat (absent à Auron) mais a démontré qu’il n’avait pas tout laissé dans l’enduro.
On a vu avec plaisir Gaël CHATAGNO renouer avec le Championnat de France sur les deux manches d’Auron.
Dans la catégorie ÉLITE INTERNATIONAL, deux pilotes étaient au départ de ce millésime 2022 : Jeroni FAJARDO et Émile MATTHEEUWS.
Au bout des six courses disputées c’est Jeroni FAJARDO qui s’impose avec un presque Grand Chelem (il perd à Châteauneuf), devant Benoit BINCAZ et Hugo DUFRESE.
Émile MATTHEEUWS quant à lui n’a participé qu’à 3 des 6 courses et termine septième.
Rendez-vous est pris pour 2023 avec ces pilotes !
Vous l’aurez compris, cet article se veut un brin provocateur vis à vis de la FFM qui refuse de proposer deux catégories en Élite, comme le fait la fédération italienne (FMI) dans sa catégorie le plus relevée, TR1. La FMI a bien plus de considération pour ses pilotes nationaux que le FFM. Cette année, il reste une manche du Championnat d’Italie à courir et même si un seul pilote étranger était au départ, en l’occurence Arnau FARRE, le championnat italien de trial est bien doté de 2 catégories : TR1 et TR1 INTERNATIONAL (comme vous pourrez le constater sur le visuel ci-dessous).
Pourtant, tout comme la France l’Italie est en Europe, et donc soumise aux même règles que nous. Alors si l’Italie le fait, pour le bien de ses pilotes nationaux, pourquoi la FFM ne le fait-elle pas ?