Hier, contre toute attente, Benoît DAGNICOURT informait le petit monde du trial de son souhait de mettre un terme à sa carrière de haut niveau.
Que s’est-il passé entre Novembre 2015, lorsque je l’ai rencontré au salon de la moto de Milan et où il était très enthousiaste quant à sa possibilité de revenir sur le mondial, et de mois de Mai 2016 où il décide de jeter l’éponge ?
Ceci ne nous regarde pas vraiment et reste du domaine de l’intime de Benoît, mais appelle à quelques réflexions.
Tout d’abord, quelles que soient les ressentis de chacun envers ce pilote, il faut saluer le professionnalisme dont il a fait preuve durant toutes ces années.
Des tenues parfaites, des partenaires mis en avant, des lettres d’information régulières et bien construites, bref, tous les pilotes Français évoluant à son niveau ne peuvent pas en dire autant.
Ensuite Benoît a toujours répondu présent lors du Trial Des Nations et contribué à de bons résultats.
On sait à quel point la « famille » DAGNICOURT était derrière Benoît et, malgré ce professionnalisme, malgré de nombreux partenaires, malgré le bel exemple qu’il a montré sur les paddocks, cela n’a pas suffit à l’élever au sommet pour remporter un titre Expert.
Et c’est là que le sport rejoint la réalité, prouvant qu’il faut vraiment tout pour devenir un grand champion.
En France, le champion idéal aurait le talent de Loris GUBIAN, le professionnalisme de Benoît DAGNICOURT, le charisme de Julien PERRET, la discrétion de Quentin CARLES de CAUDEMBERG et la persévérance et l’abnégation d’Alex FERRER.
Ceci ne vous fait pas penser à un pilote précis ?
Dans tous les cas on espère revoir Benoît sur les classiques ou sur d’autres terrains de trial, et nous lui souhaitons bon vent pour cette nouvelle vie qui commence … il est jeune et ne devrait pas avoir de mal à la réorienter avec toute la passion qui l’a animé dans le trial …