Trial 2 : la bonne décision de la FIM …

Même si on peut regretter qu’il ait fallu attendre longtemps, l’avènement de la catégorie TRIAL 2, telle qu’elle est aujourd’hui, du championnat du monde de trial, est une véritable réussite.

C’est d’autant plus intéressant que cette réussite est basée sur de bons fondements, pour lesquels on espère que la FIM jouera de stabilité.

Tout d’abord le choix de la cylindrée : tant qu’à faire que des pilotes se jettent dans des zones de championnat du monde, autant que ce soit avec la cylindrée avec laquelle ils sentent le mieux et qui est souvent celle qu’ils utilisent dans leurs championnats nationaux.

Ensuite l’âge des pilotes, qui fut limité dans la passé. Cet écueil tombé, cela permet à de nombreux pilotes de continuer la compétition de haut niveau … au niveau auquel ils sont réellement. 

En effet, se lancer dans les zones de la catégorie TRIAL GP quand on est un peu juste en niveau et/ou un peu moins motivé, et/ou un peu moins jeune, il y a de quoi vous dégoûter .

Le troisième point positif de cette catégorie TRIAL 2 c’est que du coup, contrairement à la catégorie TRIAL GP, la bagarre, par zones interposées, est au rendez-vous.

Même si au final en 2020 Matteo GRATTAROLA est loin devant Alex FERRER (Gratta 149 points, Ferrer 97), la bataille fut rude, et notre Français a fait preuve de tout la combativité et persévérance qu’on lui connait, afin de terminer second, avec seulement un tout petit point d’avance sur Toby MARTYN (96 points).

Mais ce ne fut pas tout, car ensuite c’était très serré : Aniol GELABERT 87, Jack PEACE 86.

Enfin avec 21 pilotes ayant marqué des points sur cette édition 2020 du championnat du monde de trial en TRIAL 2, cela apporte une véritable légitimité au titre et aux pilotes sur le podium.

Bref, quand la FIM a de bonnes idées, cela est bénéfique pour le trial, et nous ne pouvons qu’approuver !

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