Quand on a connu un championnat de France de trial où la FFM était obligée de “refuser” des pilotes, le peu de partants que l’on constate cette année encore, tant à Allassac que ce WE à ITXASSOU, ne peut que nous désoler.
Si, certes, 61 pilotes ce n’est ni terrible ni catastrophique, si on ramène ceci au nombre de pilotes par catégorie, eh bien ce n’est pas lourd : 8 en Expert 1, 4 en Expert 2, 9 en S1, 15 en Open (ce qui est plutôt bien pour cette catégorie, 12 (!!) en S2, 4 en Championnat Féminin, 2 en Trophée Féminin et 3 Vétérans.
Là où c’est vraiment inquiétant, c’est de constater le peu de pilote dans la catégorie S2, qui fut, pendant de nombreuses années, le vivier du championnat de France de trial.
Avec seulement 12 pilotes au départ cela contraste avec les années où pour rentrer dans les points il fallait batailler ferme.
Cette désaffection du championnat de France est probablement le fait de plusieurs facteurs.
1 : le manque de renouvellement des trialistes en général.
2 : les lieux où se déroulent ce championnat 2016, ce qui engendre des milliers de Km pour le faire dans son intégralité et donc des frais importants et des journées de congés à prendre.
3 : l’absence quasi totale de communication (au sens national) sur le trial et le championnat de France en particulier.
4 : la belle dynamique des années 2010 – 2012, avant l’arrivée du Non Stop, a été cassée par cette règle qui avait été rejetée par la majorité des trialistes, et qu’il est toujours plus court et facile de détruire que de construire et reconstruire.
CQFD : pour avancer le trial doit se placer dans un dynamique de stabilité réglementaire, communiquer davantage et mettre en place des structures de détection et d’ouverture de notre sport vers le plus grand nombre.
Vive la trial …
