« Qui n’est pas selon l’ordinaire », c’est ainsi que le célèbre dictionnaire Littré, définie l’étymologie du surperlatif, extraordinaire, que l’on peut sans conteste attribuer à Toni BOU.
En effet, le champion du monde en titre a accroché une étoile de plus à son immense palmarès, en s’imposant au GP X Trial d’Angleterre hier.
Dans le sport globalement, peu de sportifs ont atteint un tel palmarès, et si on a largement entendu parler de certains ou certaines qui ont approché ou dépassé une telle constance (Jeannie LONGO – 13 titres, Sébatien LOEB – 9 titres etc.) il y en a beaucoup d’autres, dont la presse ne se fait jamais l’écho, et qui pourtant dépassent largement le palmarès du PSG, dont les médias Français ne cessent de nous gaver, et qui pourtant n’arrive même pas à accrocher une 1/2 finale de coupe d’Europe.
Bref, on a beau être un sportif d’exception, devancer par son palmarès de nombreux autres sportifs, on peut rester aux yeux du plus grand nombre un parfait inconnu, et ce n’est pas pour autant que les médias s’emparent du sujet et louent les mérites d’un Toni BOU extraordinaire.
Certes, à cela, rien de bien nouveau, mais il me tenait à coeur de mettre en avant, une fois encore, le néant médiatique sur lequel navigue notre sport.
Il serait grand temps que les fédérations nationales, et surtout la FIM, s’emploient à mieux travailler la communication, avec, pourquoi pas, la création d’une chaîne Web où les sports 2 roues motorisés seraient présents 24 h sur 24 … Bref, agir enfin pour qu’un champion qui possède à son actif 24 titres de champion du monde (12 en indoor et 12 en outdoor) ne soit pas un simple anonyme lorsqu’il gravite en dehors de la planète trial.
Vive le trial … visible !