Ce matin, et pour trois jours, débute la grande messe de la FFM : le Congrès 2024.
C’est lors de ce Congrès que le point est fait sur la saison passée, que la saison à venir est abordée et surtout, pour nous trialistes, où devrait également être tranché le remplacement de Patrick CHARLIER qui a jeté l’éponge.
En effet, il faudrait vraiment que la FFM se décide à nommer un véritable entraîneur national, pas un gars ou une femme au rabais, à temps partiel ou à la tâche, mais un (ou une) véritable chef, compétent, reconnu, charismatique et visionnaire.
Et c’est là que nous attendons le Président de la FFM, Sébastien POIRIER.
En effet, dans une interview écrite que nous avons publiée le 18 Juin 2021 (!) à la question de l’entraîneur national voici ce qu’il nous avait répondu par écrit : « Entraineur National : il souhaite également pousser le haut niveau du trial, qui était remis en cause par le Ministère des Sports il y a quelques semaines (nous en avions parlé également). Il nous a promis une nouvelle organisation d’ici la fin de cette année. »
C’était en 2021, nous sommes fin 2023 et pourtant, depuis RAS, NADA, QUE DALLE, NOTHING … Bref le vide sidéral !
Alors le départ de Patrick CHARLIER est une véritable opportunité pour la FFM et son Président, mais aussi pour la Commission trial de la FFM présidée par François COURBOULEIX, de prendre le taureau par les cornes et de réorganiser de façon pertinente, efficace et nécessaire le haut niveau tricolore et son accès à nos jeunes, haut niveau qui, il faut bien le dire, n’est pas très en forme.
Certes l’équipe de France a terminé seconde du dernier Trial Des Nations, et c’est formidable, certes Alycia SOYER a remporté le TRIAL 2 WOMEN et Naomi MONNIER et Roméo PIQUET on fait des podiums dans leurs catégories au mondial, mais doit-on se contenter de cela ?
En TRIAL GP, certes avec une absence lors du GP du Portugal, Benoit BINCAZ, notre seul représentant contre 8 espagnols, 2 italiens et aussi 1 seul anglais (blessé à l’ouverture), termine huitième avec trois fois moins de points que les deux premiers du classement final.
En TRIAL 2, notre unique représentant sur la totalité du championnat, Hugo DUFRESE, finit à une honorable sixième place avec un podium et surtout une saison complète en team privé : est-ce une bonne image du trial français quand dans cette même catégorie quand dans le top 10 final il y a 4 britanniques, 3 espagnols et un norvégien ?
En TRIAL GP WOMEN, Naomi MONNIER (4ème au général final) est la seule française à faire l’intégralité du mondial : est-ce suffisant ?
Le TRIAL 3, LA catégorie de l’avenir, celle de la jeunesse, celle où nous avons été le mieux représentés avec la présence sur le championnat de 4 jeunes (Roméo PIQUET, Lilian BAILLY, Hugo BESNARD et Aimé VENTELON) eh bien il se murmure que l’année prochaine il est fort probable que la structure FFM qui était présente sur tout le mondial avec nos jeunes, eh bien qu’elle passe aux oubliettes !!
Alors quand en 2021 nous nous demandions si le Président de la FFM aimait ou pas le trial, et que celui-ci nous avait répondu que, oui, il aimait notre sport, permettez nous d’en douter si :
- Le choix de l’entraîneur national n’est pas un acte fort avec une personnalité à la hauteur du besoin du trial tricolore et surtout avec un plein temps pour travailler sur l’avenir.
- La rumeur de la suppression de la structure FFM pour les jeunes sur le mondial se confirme.
Une fois de plus le peuple trial jugera la FFM, son Président, la Commission de Trial, son Président, sur leurs actes et non pas sur leurs paroles ou leurs intentions … À suivre …