A quoi sert un règlement s’il n’est pas appliqué ?
En effet, par exemple, le code de la route régit notre comportement routier, et globalement nous le respectons afin de pouvoir tous circuler sur nos routes sans que cela ne devienne la guerre.
Même si nous n’aimons pas les contrôles de police ou de gendarmerie, force est de constater que leur présence est un bon facteur nécessaire au respect des règles de conduites.
Des règlements, on en est totalement encerclé : code du travail, des impôts, code civil, code pénal, règlement intérieur des écoles, lycées, entreprises … bref je vais m’arrêter là sinon la liste risque d’être bien trop longue et vous lasser.
Quid du championnat du monde de trial ?
Eh bien lui aussi est sous le coup d’un règlement, mais, contrairement aux autres règlements qui sont très globalement respectés, celui du mondial Non Stop ne l’est pas et cela ne date pas d’Andon.
Alors on pourrait dire que cela n’a pas bien d’importance de constater que ce championnat dit Non Stop n’en a plus que la dénomination, et que les pilotes sont Non Stop en Stop dans les zones avec plus ou moins d’indulgence de la part des commissaires.
Bien entendu il n’est pas question de blâmer ceux-ci qui font déjà don de leur présence, de leur temps pour que notre sport survive.
Il est par contre fortement question de remettre définitivement au placard cette règle passéiste au nom au moins d’une chose : l’égalité.
Je n’étais pas présent à ANDON mais j’ai parlé avec de nombreuses personnes présentes et toutes sont unanimes : le règlement n’est pas respecté et surtout pas toujours de la même façon, selon les zones, selon les pilotes concernés.
Bref, à l’heure où le trial se cherche un voie royale pour rebondir, comment peut-on accepter cette inégalité sportive ?
Pire, comment les quelques spectateurs présents sur le mondial peuvent-ils apprécier un sport où la règle varie d’une zone à l’autre ou d’un pilote à l’autre ?
Il est grand temps d’en terminer avec le Non Stop en mondial, de repartir sur des règles plus simples et plus pratiques à appliquer, et si certes cela ne règlera pas le problème global du trial, ce serait un second pas important après celui concédé par la FIM avec un calendrier 2016 plus abordable financièrement pour les pilotes et les teams …
Vive le trial … simple …
