Coup de massue la semaine dernière sur le TRIAL GP après le jet d’éponge de Maisse qui ne fera pas l’ouverture dru mondial de trial 2024 … ni même plus tard.
Ce qu’il faut voir, et là je vous parle en connaissance de cause grâce à l’organisation du TRIAL GP de Vertolaye cette année, c’est que l’organisation d’une manche du Championnat du Monde de Trial c’est un travail colossal, pour peu qu’on veuille le faire de façon le plus pro possible : mais ce n’est pas tout.
Il y a les contraintes sportives, réglementaires avec la FIM et les instances Françaises, pouvoir compter sur un nombre très important de bénévoles et surtout … Surtout trouver un budget plutôt conséquent.
La politique du Moto Club du Livradois en matière d’organisation d’événements d’importance, est de chercher la perfection, et même si elle ne fut pas atteinte à Vertolaye, l’objectif d’y parvenir a nécessité un budget frisant les 200 K€. Alors même si tous les clubs n’ont pas les mêmes objectifs, organiser un TRIAL GP a un coût important, dont par exemple celui de la surveillance des motos en parc fermé, parc fermé dont on ne comprend toujours pas l’intérêt …
Bref, selon la rumeur la club de Maisse aurait baissé les bras faute de budget et la grande question est de savoir quel club pourrait prendre le relais afin que la France ait son Grand Prix en 2024. Selon une autre rumeur, la club de Cahors qui avait organisé les éditions 2021 & 2022 serait sur les rangs … À suivre …
Cependant il est grand temps que la FFM et la FIM se rendent comptent que l’organisation d’un mondial est compliqué et onéreux et que le passage au stop, apportant bien davantage de spectacle que la règle stupide actuelle (non strop), serait de nature à attirer davantage de public et donc de favoriser les organisateurs !