Si on peut saluer sincèrement la réaction rapide de la FIM à suspendre l’absence de suiveur dans certaines des zones du Championnat du Monde de Trial, suite à l’accident de Toby MARTYN, cela n’empêche pas de s’interroger du non sens de cette règle.
On la voit dans de nombreux sports, et tout particulièrement dans les sports mécaniques, l’attention portée par les organisateurs, les promoteurs, les fédérations, afin de mettre en oeuvre tout ce qu’il est possible d’imaginer, afin de préserver, autant que faire se peut, l’intégralité physique des compétiteurs.
Comment quelqu’un comme Thierry MICHAUD, qui fut l’un des Champions du Monde de Trial, à plusieurs reprise, a pu mettre en oeuvre une telle règle ?
Il a fallu cet accident, qualifié de bête par certains, mais qui met au moins une saison au rebut d’un excellent pilote, pour se rendre compte de l’ineptie de cette règle inique, qui pourtant avait été largement critiquée par de nombreux acteurs de notre sport.
Avec moins de conséquence, l’obligation du parc fermé, sur laquelle nous allons revenir, et qui ne sert à rien.
Ce qui est vraiment regrettable, au-delà de l’immense préjudice infligé à Toby MARTYN, c’est qu’à la FIM Trial on réfléchisse davantage à la mise en oeuvre de règles inutiles, parfois dangereuses et sans intérêt, plutôt que de mener pas une réflexion profonde, structurée et efficace pour faire avancer davantage notre sport ?
Le Grenelle du trial : c’est pour quand ?