Cette superbe photo de l’ami CLAUDIO, où une MERLIN (merci à Philippe BOURNEIX) s’exprime totalement en zone avec son pilote, nous rappelle la belle époque du trial.
Celle où notre sport était en constante évolution.
Celle où chaque trial de ligue attirait de très nombreux pilotes.
Celle où un public nombreux et enthousiaste entourait chaque zone.
Celle où les constructeurs innovaient avec les moyens de l’époque.
Celle où les pilotes pouvaient vivre de leur passion.
Celle où les interdictions étaient limitées.
Nous sommes loin désormais de l’âge d’or du trial, mais ce qui en a fait l’ADN, reste tout de même bien ancré dans les têtes des trialistes.
Tout d’abord la passion pour ce sport qui, comme un virus, ne nous quitte jamais.
Malgré un marché de niche, on a des constructeurs passionnés, qui continuent d’innover et de nous proposer des motos toujours plus belles, plus performantes et plus faciles sur les obstacles.
Même si cela a baissé, il y a toujours de nombreux clubs actifs, efficaces, passionnés, formateurs, dispensant pour certains des compétitions inoubliables.
Une fois encore nous pensons qu’il faudrait peu de choses pour relancer le trial, mais ceux qui ont les clefs pour initier ce retour (FFM et dans une moindre mesure la FIM) préfèrent rester sur les vieilles méthodes, les vieilles habitudes, celles qui ont amené le trial où il en est (avec moins de pratiquants, moins d’épreuves et moins de public) plutôt que de se mettre au diapason des constructeurs, dont nous venons de louer l’imagination, l’innovation, la modernité et l’enthousiasme. Mais nous reviendrons sur ce sujet dans les jours à venir.
En attendant, vive le trial d’hier et d’aujourd’hui …