Cas Nolhan Abellan : ceci explique peut-être cela …

Souvenez-vous, c’était fin 2021, nous attirions dans cet article votre attention sur le cas du jeune trialiste plein de talent et très prometteur : Nolhan ABELLAN.

Dans l’article en question nous avions donné la parole à son Papa, Thierry, qui vous avait expliqué qu’il avait fait le choix de faire participer son fils à l’intégralité du Championnat du Monde de Trial 2021, car à cause du COVID et de ses obligations professionnelle, des congés qu’il pouvait prendre et surtout ceux qu’il ne pouvait pas prendre, le calendrier du mondial était plus adapté à ses possibilités.

Au nom de son fils mineur, Thierry ABELLAN avait signé une convention avec la FFM dont les grandes lignes étaient une aide (petite) financière et l’intégration au collectif espoir (sauf erreur de ma part) permettant à Nolhan de participer aux stages organisés par la FFM.

La contre partie étant que le garçon devait participer au Championnat d’Europe, ce qui, selon Thierry, ne fut que verbal. Comme la FFM ne s’est jamais exprimée sur ce sujet nous nous appuyons donc sur la seule source dont nous disposons.

Quelle ne fut pas la surprise de la famille ABELLAN, la veille d’un stage FFM, d’apprendre par un simple appel téléphonique que le gamin était exclu du système et donc ne devait pas se présenter au stage en question le lendemain.

Vous pouvez relire tous les détails, explications de Thierry preuves à l’appui, en cliquant ici … et pourrez constater par vous-mêmes quelles furent les échanges que Thierry ABELLAN avaient eu avec la FFM et tout particulièrement avec la Direction Technique Nationale.

Quelques jours plus tard nous avions fait paraitre un nouvel article sur ce sujet dans lequel nous mettions en avant le mutisme total de la FFM tout particulièrement envers la famille ABELLAN.

Ceci explique peut-être cela …

Hier je lisais une « brève » sur une revue spécialisée dans la moto que je vous retranscris mot pour mot :

Athlète

« Il avait exercé la fonction de directeur technique adjoint au sein de la Fédération Française de Motocyclisme pendant huit ans, jusqu’en 2003, le voilà promu à un poste de haut rang. Patrick RANVIER, qui avait ensuite poursuivi son parcours au sein de différentes fédérations et instances sportives jusqu’à devenir Inspecteur général, vient de se voir nommé directeur technique national (DTN) de la fédération d’athlétisme. »

La DTN moto et la DTN athlétisme, on a quand même le sentiment qu’il y a un monde entre ces disciplines sportives !

En fait ce qui transpire de cet exemple, c’est que ces « hauts fonctionnaires » du sport, travaillant dans les fédérations, sont très probablement davantage compétents en matière de connaissance des rouages fédéraux que des disciplines dépendantes des ces fédérations.

C’est un peu comme les ministres : un jour certains étaient ministres des DOM TOM ou de la santé, et du jour au lendemain ils sont ministres de l’économie ou de l’armée.

Pour revenir au cas Nolhan ABELLAN, si nous sommes tout à fait d’accord sur le fait qu’il est nécessaire et important qu’il y ait des règles et que le but c’est de s’y tenir, MAIS, et je dis bien MAIS, les années 2020 & 2021 furent tout de même très, très particulières du fait du COVID, et on aurait dû, à la FFM, être davantage ouvert et compréhensif vis à vis de Nolhan et de sa famille.

Le bilan de cette triste affaire, dont on peut penser que le manque de connaissance réelle de la DTN pour le trial et aussi de ce qui s’est passé dans la vie des pilotes et de leurs familles au cours de cette année 2021 très spéciale, c’est que le trial a perdu (on espère pas définitivement) un jeune garçon plein de talent … Mais peut-être qu’après tout ils s’en fichent (ceux de la DTN FFM) car dans quelques temps ils seront à la fédé de badminton ou celle de pétanque !