À la lecture du calendrier FIM 2022, relatif au Championnat du Monde de Trial de l’année prochaine, vous avez été nombreux à remarquer l’absence de GP en Angleterre et surtout en Espagne.
Si, avec le BREXIT, on s’habitue petit à petit à constater l’écart qui nous sépare des Britanniques, il n’en est pas de même avec l’Espagne « LA NATION » majeure de notre sport, aussi on est en droit de se demander : mais que se passe-t-il de l’autre côté des Pyrénées ?
Quand on se souvient que déjà le GP d’Espagne 2021 avait été délocalisé par la RFME (fédération Espagnole) quelques semaines avant la date prévue, on se dit que le problème provient probablement des difficultés des clubs à trouver le budget pour organiser une telle épreuve.
Sauf erreur de ma part, pour faire simple, j’imagine qu’en Espagne cela se passe comme en France : le club (ou les) qui postule à l’organisation d’un mondial, se propose à sa fédération qui elle-même défend le dossier auprès de la FIM, qui au bout valide ou pas cette candidature.
L’organisation d’un mondial c’est quelque chose de très lourd, demandant pas mal d’argent et un club disposant de moyens humains importants. Donc ils ne sont pas légions dans chaque pays !
Enfin il est probable que l’incertitude sanitaire qui persiste, n’incite pas certains clubs à s’investir et à investir dans un mondial alors que le COVID plane encore largement au-dessus de nos têtes.
C’est vrai qu’il semble dommage qu’il n’y ait pas de GP d’Espagne en 2022, mais qu’à cela ne tienne, il y a d’autres pays qui ont fait acte de candidature et au fond, ce qui compte le plus, c’est que le championnat puisse se faire dans les meilleures conditions possibles.
